Chaque année un artiste est invité en résidence, au printemps pour
réaliser une œuvre particulière en rapport avec le thème de l’édition dans un des sites du circuit.
En 2012, l’artiste Japonais Teruhisa Suzuki a réalisé KARA « Coquille », sur la plage de Saint Julien près du port de
Poulgoazec à Plouhinec (Finistère), en partenariat avec le lycée des métiers Jean Moulin
KARA (Coquille)
En lien avec le thème du secret je propose de réaliser un volume inspiré de l’oursin, avec une ouverture qui permettra au visiteur d’entrer à l’intérieur.
L’oursin constitue un symbole important pour l’antiquité et la culture druidique comme
« œuf du monde » lorsqu’il est trouvé sous une forme fossile.
Vivant, sa carapace est recouverte de piquants dont certains pensent qu’ils servent à toucher et à percevoir l’environnement, et aussi à la protection. Chaque piquant s’insère sur un tubercule au
moyen de muscles, ce qui explique qu’ils peuvent se détacher, et que des trous apparaissent alors.
Cette carapace constitue le lien entre un espace intérieur et l’extérieur.
J’associe cet intérieur au cerveau humain. Ce qui m’intéresse c’est de concevoir un lieu dans lequel le visiteur pourra à la fois se sentir à l’abri et capter des informations venant de
l’extérieur.
C’est pourquoi le volume général sera recouvert de tubercules percés de trous par lesquels la lumière pénétrera.
Le visiteur installé à l’intérieur pourra observer l’extérieur. Et chaque tubercule fonctionnera comme un sténopé :
la lumière captée sera projetée sur la surface intérieure de chaque tubercule provoquant des images inversées.
L’objet sera réalisé en résine, fibres de verre, bois, papier, acier et sable.
Le volume, d’une hauteur de 1,8 m aura un diamètre d’environ 3 à 4 m.
source: merci à Gildas Bitout