Ils se nomment eux-même "Ferals", en référence aux animaux domestiques retournés à l'état sauvage dans le bush. Australiens pour la plupart, ils ont été rapidement rejoints par d'autres "eco-païen", ou "techno-nomades" (Les électros hippies et autres Waste Mutoïde chers à Laurent Courau de La Spirale) Parmi les multiples tribus du XXI° Siècle, les Ferals représentent la face écologique et libertaire de la contre-culture. Ils vivent au coeur du pays, très loin de toute civilisation, pour protester contre le système. Ils ne refusent pas pour autant la technologie et voyagent dans des bus équipés de connections satellites. Leur credo ? Interpeller les puissances économiques et politiques ainsi que les instances internationales et le public afin d'empêcher la planète et l'humanité de courir à sa perte...
Voir : Leur site, Earthdream : 2000 - 2013 An annual journey
source: Peggy
La Cie KMK s’est constituée en 1989 autour d’un groupe de plasticiens-scénographes. Elle met en jeu les arts
plastiques dans l’espace public. Le mot d’ordre de la compagnie pourrait être le détournement : détournement d’un lieu, détournement d’objets, de sons, d’images, détournement d’une situation
développant ainsi un univers décalé qui propose un autre regard sur une réalité quotidienne.
Les spectacles s’articulent essentiellement autour d’une mise en jeu d’objets et de corps dans l’espace et associent d’autres formes artistiques : la danse, la musique, le théâtre et plus
récemment la littérature.
Ce sont souvent des expositions-spectacles, autrement dit des spectacles à visiter, des parcours scénographiques dans lesquels les spectateurs sont amenés à circuler.
Les thèmes récurrents sont les ethnies inventées, le jardin, le point de vue, l’eau et le fleuve.
Le projet artistique de KMK est marqué par le travail in situ et cherche depuis quelques années à établir un dialogue encore plus étroit avec le paysage et le territoire investi.
Les fleuves et les rivières sont depuis toujours sources de mythes et de rêverie. Entre désir de contemplation, parties de pêche et trafic industriel, leurs rives sont soumises aux agissements
des aménageurs, souvent considérées comme les coulisses sans importance de notre vie contemporaine.
Le projet Roman Fleuve est né de l’attirance de Véronique Pény et Anne Vergneault pour les cours d’eau. Leur compagnie, KMK, a fait des fleuves et de leurs paysages, le
théâtre d’une exploration poétique et artistique depuis plusieurs années.
Chantier artistique, œuvre hybride, vivante et évolutive entremêlant installation plastique, scénographie, littérature, composition sonore, Roman Fleuve aborde les rivières
pour y puiser objets et histoires tirés des flots. Le livre éponyme s’adresse aux rêveurs éveillés, aux amoureux des fleuves, aux amateurs d’histoires…
Les épisodes se suivent, se répondent mais ne se ressemblent pas, puisqu’ils sont écrits spécifiquement pour chaque lieu traversé. Le livre nous immerge dans un élément, un territoire, un
paysage, un quartier ou un village, à chaque fois au milieu des habitants
Philippe Ramette, né en 1961 à Auxerre dans l'Yonne (France), est un artiste plasticien. Il vit et travaille à Paris.
Philippe Ramette crée des objets ou des situations improbables, d'inspiration surréaliste en utilisant souvent le non-sens avec humour. Ramette se met lui-même en situation surréaliste - dans son costume noir -, composant une image d'un paysage dont il fera partie de façon extravagante, et visuellement étonnante ou renversante (au sens littéral), immortalisée par la photographie prise par un professionnel. Ces photographies ne subissent aucune retouche ou montage : l'instant recherché est juste saisi, après la réalisation de la mise en scène.
1995
2005
Fenêtres, Beijing (Pékin), 1957
photo: Marc Riboud
Photo: Marc Riboud