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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 19:26
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Le violon à pavillon ou vioară cu goarnă en roumain, est un instrument à cordes frottées rare que l'on trouve surtout en Transylvanie, typique de la région de Bihor. On l'appelle également "violon à cornet", "violon à entonnoir", "highèghe", ou "violon Stroh" (parfois abrégé en stroviol ou strohviol), du nom de l'inventeur Augustus Stroh (1828-1914).

C'est un violon dont la caisse de résonance en bois est remplacée par une caisse ronde contenant une membrane de téléphone reliée à un pavillon de clairon, soit le principe du gramophone.

La membrane amplifie les vibrations et les transmet à l'entonnoir, produisant un son très nasal, censé être entendu de plus loin.

Le violon à pavillon est utilisé par des paysans amateurs, mais aussi dans les ensembles populaires (taraf) pour les fêtes, souvent accompagné par une Dobă et par un jeu rythmique au violon. Dans les années 1920-1930, il était également prisé par les orchestres de jazz aux États-Unis et en Europe.


 


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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 13:57
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Madame Delait était cafetière à Thaon-les-Vosges, sa pilosité exceptionnelle attirait évidemment la clientèle. Le chiffre d'affaires du café était augmenté par la vente de cartes postales la représentant en robe longue ou en pantalons. Avec ses 100 kg, elle faisait facilement le coup de poing. À la suite d'un pari de 5 francs, elle se laissa pousser la barbe pour de bon, et la garda. Elle en fut très fière et n'eut aucun complexe à ce sujet.

En 1904, il fallut une autorisation ministérielle exceptionnelle pour que Madame Delait puisse porter des vêtements masculins. Mais pour pratiquer son sport favori, la bicyclette, madame Delait préférait souvent rester en jupe. De nombreuses cartes postales ont été éditées sous cet intitulé : "Madame Delait, membre du Cycle Thaonnais".

La guerre de 1914, au cours de laquelle elle s'illustra comme dame de secours à la Croix-Rouge, lui valut une grande célébrité. Mais c'est après la mort de son mari, en 1928, qu'elle acquit un renom international. Pendant quatre années seulement, elle accepta de se donner en spectacle ailleurs que dans son village.

Elle voyagea grâce à cela en Angleterre, vint signer des photos à Paris au Luna-Park et assista à l'hippodrome de Vichy à un Grand Prix de la Femme à Barbe, organisé en son honneur. Elle rencontra le Shah de Perse, les rois d'Égypte et d'Espagne.




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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 07:41
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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 17:36
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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 18:22
http://balkon.c3.hu/balkon05_07_08/images/kantor_portre.jpg

TADEUSZ KANTOR


Né en 1915 à Wielopole Skrzynskie dans la région de Tarnów (en Petite Pologne), mort en 1990 à Cracovie, Kantor est indubitablement l'une des plus éminentes et originales personnalités du théâtre au XXe siècle.
Si l'artiste est aujourd'hui connu dans le monde entier, c'est principalement en tant qu'homme de théâtre, fondateur de sa propre compagnie, créateur de spectacles insolites. Son œuvre portait l'empreinte d'une poétique constituée sous l'influence d'expériences personnelles difficiles, liées à l'ascendance complexe de l'artiste, originaire de Galice. En Pologne, Kantor collaborait surtout avec le milieu artistique de Cracovie, avec lequel il fut intimement lié. Personnage de premier rang du milieu artistique de Cracovie, Kantor y eu une action remarquable d'entraînement et de rassemblement. Immédiatement après la Seconde Guerre Mondiale, l'artiste prit part à la fondation du GROUPE DES JEUNES ARTISTES PLASTICIENS; plus tard, au temps du "dégel", il contribua à réactiver le GROUPE DE CRACOVIE (1957) fondé à l'époque de l'entre-deux-guerres. Kantor prit également l'initiative de créer la Galerie Krzysztofory, l'une des premières galeries a présenter l'art contemporain après la guerre. Il participa activement à l'organisation de LA PREMIERE EXPOSITION D'ART MODERNE (Cracovie 1948). Dans le milieu artistique, Kantor s'est imposé comme un personnage phare, et ce jusqu'au moment de sa mort, qui advint tout juste avant la création de son dernier spectacle, dont le titre s'avéra aussi symbolique que railleur: AUJOURD'HUI, C'EST MON ANNIVERSAIRE.

Kantor fit ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie dans les années 1934-1939, avec le professeur Karol Frycz, peintre et scénographe. Kantor allait donner lui-même des cours en cette même Académie, dans les années 1948–1949 et 1967–1969. Tout au long de sa vie, l'artiste chercha à conjuguer différentes activités : animateur de la vie artistique et théoricien de l'art, il en fut parallèlement praticien. Peintre (entre autres, partisan fervent du tachisme), il fut aussi l'un des premiers créateurs du happening en Pologne, et, avant tout, un homme de théâtre : auteur, metteur en scène, scénographe et acteur.

Dès le temps de l'occupation allemande, Kantor avait créé clandestinement un théâtre expérimental, qui rassembla le milieu artistique de Cracovie. Après la guerre, l'artiste fonda le théâtre CRICOT 2, qui renouait avec l'idée du théâtre avant-gardiste des artistes plasticiens de CRICOT, réunis à l'époque de l'entre-deux-guerres par le peintre Jozef Jarema, membre du groupe COMITÉ PARISIEN. Kantor doit essentiellement sa célébrité à des réalisations théâtrales. Ses premiers spectacles, inspirés par les textes de Stanislaw Wyspianski et, surtout, de Stanislaw Ignacy Witkiewicz (notamment: LE FOU ET LA NONNE, 1963; LES GRÂCES ET LES ÉPAUVANTAILS, 1972), sont très appréciés; ils ont eu, par ailleurs, le mérite de familiariser le public avec la dramaturgie difficile de Witkacy. Ce sont cependant ses réalisations ultérieures qui lui valurent une renommée mondiale. Dénotant une influence de la prose de Bruno Schulz, les spectacles de Kantor doivent surtout leur climat insolite à l'évocation de la biographie de l'auteur, qui va puiser ses motifs dans les archives de sa mémoire. (Spectacles appartenant au courant que l'auteur désignait comme "théâtre de la mort": LA CLASSE MORTE, 1975; OÙ SONT LES NEIGES D'ANTAN?, 1979 ; WIELOPOLE, WIELOPOLE, 1980; QU'ILS, CRÈVENT LES ARTISTES, 1985; JE NE REVIENDRAI JAMAIS, 1988 ; AUJOURD'HUI, C'EST MON ANNIVERSAIRE, 1991). Qu'il s'inspirât d'une œuvre littéraire existante ou qu'il élaborât lui-même un scénario, Kantor créait toujours des spectacles intégraux d'auteur, dont il assumait totalement la responsabilité

. L'artiste prit part lui-même à nombre de ses spectacles, au titre de "maître de cérémonie", veillant attentivement au déroulement de l'action pour intervenir en cas de besoin. Ce sont ces réalisations, intégralement fondées sur la réminiscence des souvenirs de l'auteur et le déploiement de son imaginaire, comportant de nombreuses évocations de l'histoire complexe de la Pologne multinationale et de son iconographie, qui donnèrent à Kantor une notoriété internationale : la renommée d'un parton de théâtre conjuguant une vision plastique de la forme et un sens affectif, intimement personnel. Nombre d'entre ses spectacles ont aujourd'hui leur place dans l'histoire de la dramaturgie mondiale.

Deux Centres du Théâtre Cricot 2 fonctionnent désormais, l'un à Cracovie et l'autre à Florence, ce dernier étant aussi le centre de documentation et de recherche sur l'œuvre de Kantor, dans tous les domaines, et sur sa réception.

Au contraire de son activité théâtrale, les autres productions de Kantor, y compris son œuvre picturale, ont un accueil très divers. La vision de l'art qu'il professait prenait sa source dans la recherche de moyens d'expression artistique qui seraient à même de relever le défi du monde contemporain. En 1945, Kantor exprimait déjà la nécessité d'une telle recherche, en rédigeant avec Mieczyslaw Porebski le manifeste du "Réalisme renforcé", par lequel il voulait persuader les artistes de ne plus hésiter à prendre des risques au nom de la liberté créatrice, soulignant l'importance de l'expérimentation et la nécessité de l'indépendance de l'artiste face aux contraintes idéologiques et politiques. Kantor lui-même voulut mettre en œuvre ces principes à sa propre façon : avide de nouveautés, il assimilait tout procédé artistique qu'il considérait utile, pour ensuite le modifier, le transformer. Durant toute la période de domination du réalisme socialiste, Kantor se retira de la vie publique.

Peintre, Kantor assuma pendant longtemps une fonction de "médium", transmettant les impulsions artistiques venant de l'Europe de l'Ouest (en 1947 l'artiste se rendit à Paris) ; en conséquence de quoi sa création n'eut peut-être pas un caractère entièrement original. Après la guerre, l'artiste entreprit de peindre des tableaux figuratifs, représentant des silhouettes schématisées, grotesques. La tonalité sombre des couleurs et la facture raboteuse renforçaient l'ambiance ténébreuse de ces toiles (KOMPOZYCJA / COMPOSITION, 1944-45). Vinrent ensuite des compositions métaphoriques d'un grand dynamisme, au coloris sobre et froid, dont la stylistique rappellaient les œuvres de Maria Jarema et de Jonasz Stern de la même période. (PONAD-RUCHY / LES SUR-MOUVEMENTS, 1948).

Dans la deuxième moitié des années 50, les toiles tachistes, peintes avec une touche frénétique, dominaient la production picturale de l'artiste. Le côté visuel de ces tableaux (vibrations des taches, des lignes et des couleurs), produit un charme spécifique ; ils font toutefois l'impression que l'auteur considérait la matière picturale comme "utilitaire", (OAHU, 1957), bien qu'il déclarât que la peinture constituait la "sécrétion" de son moi intérieur. La critique internationale, surtout française, apprécia l'originalité des toiles de Kantor qui, vers la fin des années cinquante, exposa plusieurs fois à l'étranger, entre autres à Paris.

La période suivante, dans la production picturale de Kantor, fut celle des assemblages et des emballages, des tableaux-reliefs composés d'objets usés, souvent abîmés (enveloppes, sacs, parapluies...) (MR. V PRADO – INFANTKA / L'INFANTE, 1965 ; EMBALLAGE, 1967). La figure humaine y réapparaît, déformée, montrée en raccourci, qui se cache derrière son parapluie dans un geste dynamique et symbolique d'autodéfense. (AMBALAZ - PRZEDMIOTY, POSTACIE / AMBALAGE – OBJETS, FIGURES, 1967). Objet particulièrement prisé par l'artiste, le parapluie cassé, inutile, spécimen de la "Réalité de la Plus Basse Importance", recouvre ainsi une valeur dans le monde de l'art. Les nombreux cycles picturaux créés par Kantor dans les années 70 et 80 demeurent en étroite corrélation avec son activité théâtrale. Par exemple, lors des préparatifs au spectacle LA CLASSE MORTE, dont la création eut lieu en 1975, l'artiste produisit une série de compositions du même titre. Au cours des années suivantes, Kantor se consacra principalement au théâtre, pour ne revenir à la peinture que vers la fin de sa vie. Ses compositions tardives présentent des figures humaines solitaires, en train d'effectuer un geste "scénique" singulier, tout comme dans l'art de la nouvelle figuration. D'un coloris froid, ces œuvres évoquent des expériences personnelles de l'auteur. (Cycle ENSUITE PLUS RIEN, 1987-88).

Kantor compte également à son actif nombre d'actions para-théâtrales, annonçant plusieurs phénomènes qui allaient contribuer au caractère interdisciplinaire de l'art des années soixante et soixante-dix, notamment les environnements ("anti-exposition" intitulée L'EXPOSITION POPULAIRE, organisée à la Galerie Krzysztofory de Cracovie en 1963), ainsi que de nombreux happenings (LIGNE DE PARTAGE, Galerie Krzysztofory, 1966; HAPPENING MARITIME PANORAMIQUE, PLEIN-AIR KOSZALINSKI À OSIEKI, 1967; LETTRE, Galerie Foksal à Varsovie, 1968; COURS D'ANATOMIE SELON REMBRANDT, Kunsthalle à Nuremberg, 1968, Galerie Foksal 1969). L'artiste n'a pas échappé à la fascination du conceptualisme (LA GRANDE CHAISE, projet dans le cadre du SYMPOSIUM WROCLAW 70).

Parmi les nombreux écrits consacrés à la vie et à l'œuvre de l'artiste, il convient de signaler l'ouvrage de Wieslaw Borowski intitulé "Tadeusz Kantor" (1982), "Deska" de Mieczyslaw Porebski (1997), "W cieniu krzesla", un recueil d'études de différents auteurs (1997), ainsi que les archives de la collaboration de l'artiste avec la Galerie Foksal à Varsovie (1999).

Malgorzata Kitowska-Lysiak
Instytut Historii Sztuki Katolickiego Uniwersytetu Lubelskiego
Katedra Teorii Sztuki i Historii Doktryn Artystycznych
2002


sources: www.culture.pl

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http://www.podgorze.pl/cutenews/data/upimages/Wegierska1_m.jpg

http://www.dramateatro.arts.ve/imagenes/zerkalo_142.jpg


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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 12:43
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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 08:23

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Sources: www.geh.org/parkeharrison


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 10:44


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Photos prises par Joris Hol à Hasselt en Bélgique en Août 2008

le site de Joris Hol






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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 08:33

« L'affaire foraine » est née de la rencontre de différents artistes de l'extrême ouest, issus du spectacle vivant (acteurs, musiciens) et des arts plastiques, qui explorent le thème du monde forain au sein même de leur démarche créative.

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Croisant leurs regards et leurs propositions artistiques, Rouillegorge (collectif de plasticiens, inventeurs-constructeurs), le sculpteur Emmanuel Bourgeau et la compagnie El Kerfi Marcel développent donc ce concept évènementiel, reposant sur deux axes principaux : la notion de l'itinérance et la question de l'esthétique foraine. On y retrouve donc un bonimenteur, une dame de manège qui dit des poèmes, un caméléon équilibriste, un photographe ambulant et son labo-baleine, un carrousel marin, Lucien et ses papys féroces (...).

L'intrigue est donc toute tissée : des vrais-faux forains ; une roulotte, des camions, des remorques ; les véritables animaux du cirque actuel ; des jeux et des attractions de manouches ; des musiciens et des marionnettes qui font un drôle de bal. Où est le vrai, où est le faux ? L'affaire est dans le sac, mais où est le sac ?

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La fête foraine comprend :

Manèges (Carrousel Marin, Manège Salé), Attractions et jeux forains (5 stands de jeux traditionnels forains, en bois peint et sculptés ; poissons à bascule ; barbe à papa ; la deuxième plus petite crêperie du monde), l'intervention d'un bonimenteur et d'un photographe ambulant (en lien avec la Caravane Baleine changée en studio photo, lieu d'expo et de projection d'images) ; « La ménagerie mécanique », expo-atelier itinérant ou le bestiaire du cirque actuel (série de sculptures) ; un spectacle musical itinérant (El Kerfi Marcel) mis en scène sur une roulotte ouverte sur l'extérieur. 


Alors, approchez, mesdames et messieurs, grands et petits enfants, entrez dans un monde cousu de fil blanc et façonné de métal et bois. 

 


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  sources: http://rouillegorge.free.fr/



 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 16:23
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« J'ai un groupe céleste : Larry Taylor à la contrebasse, Patrick Warren aux claviers, Omar Torrez aux guitares, Vincent Henry aux bois et Casey Waits à la batterie », confie Tom Waits. (Michael O'Brien )

« J'ai un groupe céleste : Larry Taylor à la contrebasse, Patrick Warren aux claviers, Omar Torrez aux guitares, Vincent Henry aux bois et Casey Waits à la batterie », confie Tom Waits. (Michael O'Brien )

avant ses concerts à Paris, le chanteur américain s'est interviewé lui-même.

Mythe vivant du rock américain, Tom Waits n'aime guère répondre aux journalistes. L'exercice de l'interview lui semble étriqué, trop codé. Mais le chanteur aime se raconter. Alors il s'est interviewé lui-même, dans un dialogue fictif entre un Tom Waits qui pose les questions et un Tom Waits qui y répond. Quelques jours avant que sa tournée Glitter and Doom fasse une étape très attendue au Grand Rex, à Paris, les 24 et 25 juillet dernier...

Tom WAITS. Quel est le disque le plus curieux que vous possédiez ?

Tom WAITS. Dans les années 1970, un label de Los Angeles a sorti un album intitulé The Best of ­Marcel Marceau : quarante minutes de silence suivies par des applaudissements. Ça s'est bien vendu. J'aime le faire écouter quand on vient chez moi, mais je n'aime pas que les gens parlent quand je le leur fais écouter.

Quels artistes ont le plus influencé votre vie de créateur ?

Eh bien en voici quelques-uns, juste comme ils me viennent à l'instant : Kerouac, Dylan, Bukowski, Rod Serling, Don Van Vliet, ­Cantinflas, James Brown, Harry Belafonte, Ma Rainey, Big Mama Thornton, Howlin' Wolf, Leadbelly, Lord Buckley, Mabel Mercer, Lee Marvin, Thelonious Monk, John Ford, Fellini, Weegee, Mick Jagger, Keith Richards, Willie Dixon, John McCormick, Johnny Cash, Hank Williams, Frank Sinatra, Louis Armstrong, Robert Johnson, Hoagy Carmichael, Caruso.

Qu'est-ce qui vous semble difficile dans la vie ?

Principalement d'être assis entre réalité et imagination. Ma réalité a besoin de l'imagination comme une ampoule a besoin d'une douille. Mon imagination a besoin de la réalité comme l'aveugle a besoin de sa cane blanche. Les maths, c'est dur. Et lire une carte. Suivre des instructions. La menuiserie. L'électronique. La plomberie. Se souvenir correctement des choses. Les lignes droites. Le Placoplâtre. Trouver une épingle à nourrice. Commander au resto chinois. Les modes d'emploi de chaîne hi-fi en allemand.

Votre expérience musicale la plus excitante ?

À Time Square, il y a au moins trente ans. Il y avait dans le coin une salle de répétition divisée en minuscules espaces dans lesquels vous aviez juste la place d'ouvrir la porte. Il y avait là une épinette brûlures de cigarettes, touches manquantes, peinture écaillée et plus de pédales. Quand je fermais la porte, il y avait tellement de bruit venant des autres pièces que je ne pouvais pas travailler. Je m'arrêtais pour écouter cet excitant goulasch de musiques gammes de clari­nette, tango, opérette, quatuor à ­cordes faux, leçons de chant, ­quelqu'un qui hurlait Everything's Coming Up Roses, groupes garage, cours de piano… Le sol tremblait comme si dix radios étaient allumées ensemble dans la même pièce, comme une gare de triage musicale. Pour moi, un paradis.

Quels sons aimez-vous ?

Les évangélistes de coin de rue, les embouteillages à Manhattan, ma femme qui chante, des chevaux ou un train qui approchent, des enfants à la sortie de l'école, des corbeaux affamés, un orchestre qui s'accorde, les pianos de saloon dans les westerns, les montagnes russes, un projecteur qu'un coup de feu fait éclater, la glace qui craque, une rotative, le base-ball sur un transistor, les vieilles caisses enregistreuses, les danseurs de claquettes, les matchs de foot en Argentine, l'human beatbox, les cornes de brume, une cuisine de restaurant, les salles de rédaction des vieux films, le galop des éléphants, le bacon qui frit, les fanfares, les cours de clarinette, les phonographes Victrola, la cloche des combats de boxe, les ­disputes en chinois, les flippers, les orchestres d'enfants, le briquet ­Zippo, les limonaires, le steel pan basse, les tracteurs, le violon à ­cornet, la trompette bouchée, la scie musicale, le theremin, les pigeons, les mouettes, les chouettes, les colombes, le monde qui fait tout le temps de la musique.

Y a-t-il des questions dont vous n'avez pas la réponse ?

Quand on tire, la balle sait-elle à qui elle est destinée ? Y a-t-il un bouchon au fond de l'océan ? Que disent les jockeys aux chevaux ? Que ressent un journal quand on le transforme en papier mâché ? Qu'est-ce que ça fait d'être un arbre au bord de l'autoroute ? Si les violons sonnent parfois comme un siamois, cela a-t-il un rapport avec l'utilisation, jadis, de boyaux de chat pour les cordes ? Quand le monde va-t-il se cabrer et essayer de nous désarçonner ? Les humains pourront-ils se marier avec des robots ? Un diamant est-il seulement un morceau de charbon doué de patience ? Ella Fitzgerald pouvait-elle « vraiment » casser un verre à pied en chantant ?

Vous êtes en tournée, donc ?

J'ai un groupe céleste : Larry Taylor à la contrebasse, Patrick Warren aux claviers, Omar Torrez aux guitares, Vincent Henry aux bois et Casey Waits à la batterie et aux percussions. Ils jouent avec une précision de Formule 1 et sont de vrais magiciens. Je fais avec eux des chansons que je n'ai jamais osées en dehors du studio. Ils sont tous multi-instrumentistes et ils guinchent comme de vrais mecs.

Propos recueillis par Tom Waits, le 17/07/2008


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