“Ever since the British built the railroads in India that stitch that vast subcontinent together, trains have been the organizing force that unify all of its disparate parts. As I tried to tell the story of the community that inhabits the depots, I would go to the train station every day and wander around the platform. Each time a train would roll in, while carefully stepping over bodies and around huge mountains of luggage, I would start to photograph the swirl of life that assaults and saturates the senses."
Steve McCurry
Ce dôme impressionnant imaginé par les architectes danois Kristoffer Tejlgaard et Benny Jepsen est un lieu de rencontres mis en place à Bornholm au Danemark pour lancer des débats sur l’avenir du logement.
Depuis toujours, passionné par les groupes sociaux et leurs uniformes, avec ces portraits contemporains évocateurs de rites ancestraux, Charles Fréger élargit sa recherche photographique à la figure du sauvage déclinée dans de nombreuses communautés en Europe.
Wilder Mann – l’homme sauvage – est le résultat d’une quête, à la rencontre d’une cinquantaine de communautés dans dix-huit pays d’Europe. Toutes perpétuent une tradition de costumes associant fourrures, accessoires et attributs d’animaux indigènes. Des Babugeri de Bulgarie aux Busos hongrois, des Arapides de Grèce aux Strohbären allemands, chacun de ces personnages incarne une vision de l’homme sauvage dans ses particularismes culturels locaux.
Après avoir travaillé sur des groupes de jockeys, majorettes, légionnaires, lutteurs de sumo tous caractérisés par un même uniforme au sein du collectif, le photographe français, diplômé des Beaux-Arts de Rouen (France), se penche ici sur une communauté bien plus large et protéiforme. « Au-delà des carnavals et du folklore, c’était la communauté des hommes bruts que je voulais représenter », précise-t-il. En effet, ces portraits laissent transparaître la part d’animalité entretenue par l’homme, ainsi que son rapport au monde naturel.
Pour Paul Cottin, le costume du Wilder Mann permet à chacun, « en prenant l’apparence du monstre, du sauvage, de replacer l’Autre à l’intérieur de soi ». Charles Fréger remet l’individu face à ses peurs, grâce à un traitement de l’image qui uniformise cette série dense et multiple : usage du flash qui dégage la silhouette de son environnement, attention particulière au paysage dans lequel s’insère le modèle. Cette somme de portraits fait l’objet d’une publication chez Thames & Hudson.
source: fondationdentreprisehermes.org // merci à Gildas Bitout
source: merci à Fred Fivaz !
Dans le Bronx, JR a conçu une galerie à l’honneur des reclus et laissés pour compte. Des compositions où le visage des uns supporte les yeux des autres. Des montages qui refusent l’angoisse de l’identité individuelle pour favoriser une regard communautaire sur la communauté. La grisaille du ghetto se transforme alors en une exposition lumineuse, un hommage à ses habitants, à l’Homme.
source:ozartsetc.com
